Jan
Libérez Gino et tous.tes les antifas ! Soirée de solidarité pour Gino
Le 18 janvier à Montreuil, le collectif de soutien à Gino organise une journée de soutien.
Discussions, concerts, exposition photo, tombola, restauration…
On vous attend nombreuses et nombreux pour soutenir le combat contre l'extradition de Gino !
Pour comprendre la question politique et juridique qui se joue dans l affaire de Budapest et le mandat d'arrêt europeen voici le podcast du Comité de soutien contre l’extradition de Gino, réalisé par le Studio Son de La Parole Errante :
https://laparoleerrante.org/gino-toutes-vos-prisons-ne-suffiront-pas/
Pour suivre la mobilisation : https://www.instagram.com/liberez_gino/
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Résumé de l'affaire :
Le militant antifasciste Gino est détenu à Fresnes, en attente de la décision concernant sa possible extradition en Hongrie. Il est accusé d’avoir participé en février 2023 à Budapest aux affrontements en marge du défilé néonazi Day of Honour (jour de l’honneur), qui accueille depuis 1997 des nostalgiques du Troisième Reich et de la mode Waffen-SS.
Un mandat d’arrêt européen a été émit à l’encontre de Gino et de ses camarades, accusés de « participation à une organisation criminelle » et de « coups et blessures provoquant un risque immédiat de mort », des délits passibles en Hongrie d’une peine maximale de seize années d’emprisonnement. Selon Mediapart, le mandat est la conséquence d’une agression présumée contre deux néonazi·es qui ont écopé d’une incapacité totale de travail (ITT) de cinq et six jours.
La SDAT (Sous-Direction Anti-Terroriste) a procédé à l’interpellation de Gino en région parisienne, afin de répondre avec zèle à la demande d’extradition formulée par les autorités hongroises, aux mains du gouvernement d’extrême droite de Viktor Orban. Pour la même affaire, d’autres militant.es antifascistes de plusieurs pays d’Europe ont été arrêté.es, emprisonné.es et ostensiblement torturé.es.
Pour plus de détails sur cette affaire : https://www.mediapart.fr/journal/international/111224/accuse-d-avoir-tabasse-des-neonazis-un-antifa-installe-paris-risque-l-extradition-vers-la-hongrie
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